Le mot hypnose vient du grec ancien « hupnos » voulant dire sommeil. Or, contrairement à ce que son étymologie laisse penser, l’état d’hypnose n’est pas un sommeil. Ainsi, ce mot ne reflète en rien la réalité.

Certains le décrivent comme un état de conscience modifiée. Je préfère parler d’un état d’être. Il s’agit de l’accentuation d’un état naturel expérimenté quotidiennement sans que l’on s’en rende compte. Ce sont les neurosciences qui ont permis de qualifier l’état d’hypnose non pas comme un sommeil, mais au contraire comme un état de vigilance accrue.

La pratique de l’hypnose en tant que thérapie s’inscrit dans une relation thérapeutique classique dont l’objectif est d’améliorer l’état du patient. Il s’agit donc d’une thérapie qui s’inscrit dans une relation de soin et dont l’objectif est d’accompagner le patient là où il pourra changer sa relation au monde, en utilisant ses propres ressources pour un changement durable.

Soigner par hypnose, c’est prendre le patient dans son mal-être et le faire changer de sensorialité. C’est amener tout son être, ici et maintenant, à quitter une perception restreinte de sa relation au monde créée par la réflexion, l’analyse et le raisonnement, pour entrer dans une forme de perception généralisée. Milton Erickson qualifiait l’état d’hypnose d’état de réceptivité intense.

L’état d’hypnose est un état de perception généralisée où le patient rencontre en lui-même l’inventivité spontanée de la vie.

Dans cet état et avec l’aide de l’hypnothérapeute, la personne lâche le mental (sort d’un carcan restrictif), fait un pas de côté et permet à ses propres ressources d’initier un changement efficace. Dans cet état, le patient rencontre la vie dans son efficacité créatrice opérante (perception généralisée).

En deux mots, l’hypnose est un état d’être naturel qui  nous permet d’experimenter la vraie liberté; celle qui nous permet de configurer notre monde et de cheminer dans la vie sans notre plainte.

♦  Traverser des circonstances difficiles (deuil, perte d’un proche, séparation, divorce, départ de la maison d’un enfant…)
♦  Gestion des émotions
♦  Peurs (échec scolaire, échec à un examen, échec à un entretien professionnel, solitude…)
♦  Phobies (de l’avion, des ascenseurs, des insectes…)
♦  Troubles alimentaires, constipation
♦  Stress, anxiété, burn out
♦  Manque de confiance en soi
♦  Arrêt tabac
♦  Dépression, sentiment d’abandon
♦  Effets secondaires de traitements lourds comme les chimiothérapies (nausées, vomissements)
♦  Gestion de nouvelles difficiles (annonce d’un cancer, d’une opération à venir, séparation, divorce…)
♦  Mal-être indéterminé
♦  Préparation à un examen scolaire, préparation à une compétition sportive
♦  Préparation à l’accouchement
♦  Allergies (cutanées, nasales, pulmonaires, oculaires)
♦  Troubles de l’alimentation
♦  S’exprimer avec confiance
♦  Améliorer ses relations avec l’environnement (familial, professionnel…)
♦  Perdre du poids et améliorer ses habitudes alimentaires.
Etc …

♦  Hypnose de spectacle et hypnothérapie

Il y a une différence de taille entre « hypnotiser » quelqu’un lors d’un divertissement, et les extraordinaires changements possibles grâce à l’hypnothérapie. L’hypnotiseur de spectacle utilise une technique spectaculaire qui fascine le spectateur mais n’a aucun but thérapeutique.

♦  L’hypnose peut-elle présenter un danger?

Non. Vous vous sentez en sécurité tout au long de la séance, dans la mesure où elle est menée par un praticien de santé qui a suivi une formation appropriée. La qualité de la formation suivie par le thérapeute est la garantie d’une application éthique du soin.

♦  Peut-on s’endormir pendant une séance d’hypnose?

Non. Le contact avec l’environnement extérieur n’est pas rompu. Chacun peut même se remémorer la séance.

♦  Est-ce que toutes les personnes sont « hypnotisables »?

Oui. Seules les personnes qui refusent catégoriquement de l’être n’entrent pas en état d’hypnose.

♦  Est-on sous l’emprise de l’hypnothérapeute?

Non. À tout moment on peut ouvrir les yeux et sortir de l’état d’hypnose.